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Près de l'église, se trouve la maison des Franciscains, qui attend d'être restaurée.
Sans doute un vestige de l'antique abbaye.
 
 
 
 
L'église des Franciscains (Alsóvárosi Ferences Templom) est surmontée
d'un clocher édifié en 1772.

 
 
 
Sur la place de l'église, la colonne de la Vierge, sainte patronne de la Hongrie (1752)

Les Franciscains ou Cordeliers

En 1217, les Franciscains fondent des provinces en Allemagne, Espagne, France, Hongrie, Syrie.

En 1433, Bertrandon de la Broquière, voyageur et pèlerin bourguignon, vante sommairement la beauté de l'église franciscaine de Szeged : " Il y a une assès belle eglise de Cordeliers"
Entre février 1432 et le milieu de l’année 1433, il accomplit son voyage en Orient, missionné par le duc de Bourgogne Philippe le Bon pour rassembler des informations nécessaires à une éventuelle croisade.

Quelques dates

av. 1316 ou 1334 (selon l'inventaire franciscain) Fondation (par les habitants ou le seigneur du lieu) du couvent franciscain de Szeged
- de vocable inconnu (Sainte-Élisabeth ou Trinité)
- à un emplacement non identifié (dans le castrum selon les uns, ou dans le quartier de Palánk, selon les autres, dont János Karácsonyi) ;
initialement rattaché à la custodie de Székesfehérvár puis à celle de Bács

1444 Projet de transfert du couvent à l'Observance, avorté

1495 Selon l'arrangement conclu en mai 1495 par l'archevêque de Bács-Kalocsa Pierre de Várad, protecteur des Conventuels, et Thomas Bakócz alors évêque d'Eger et protecteur des Observants, les Observants furent autorisés à s'installer à Szeged à condition qu'ils ne nuisent pas aux Conventuels et qu'ils ne les entravent pas dans la collecte d'aumônes, près de leur église comme dans tout le royaume.

v. 1495-1500 Fondation d'un second couvent franciscain à Szeged, observant, dont les Conventuels contestent la légalité 1526 Après de violents combats contre les Ottomans, incendie de l'église où s'étaient réfugiés les habitants, capturés le 29 septembre

1542 Fermeture officielle du couvent

Source : Centre de Recherches Historiques de l'Ouest (CERHIO-Rennes) Marie-Madeleine de CEVINS (https://margec.univ-bpclermont.fr/fr/content/couvent-franciscain-de-szeged)

Manifestement un autre couvent a existé plus tard, et depuis le XVIIè siècle au moins.

 

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HISTOIRE 

Princes lorrains et Cordeliers

L'église des Franciscains, appelée aussi église de la dame des Neiges date de la fin du 15 e s. À l'intérieur, le décor est baroque. Le magnifique plafond doré date de 1713. (Photos © JMC)
 

Étonnante proximité que celle des Ducs de Lorraine avec les Cordeliers, ces moines franciscains qui vivaient d'aumones et de dons.
À Nancy, ils avaient même choisi un couvent de Cordeliers pour y installer la nécropole ducale.

Pas étonnant donc qu'ici, à Szeged, les princes lorrains ayant servi dans l'armée Austro-Hongroise ait choisi pour leur lieu de sépulture l'église des Franciscains située dans la ville basse.

Ainsi, un prince héritier du trone de Lorraine y est enterré, de même que, par exemple, Pierre Richard, né à Pont-à-Mousson en 1686, baron de Serrière (57), l'un des trois commandants de la forteresse de Szeged ou Théodore François, comte Despilliers, colonel commandant du régiment Mercy, général-major au service de l'empereur, commandant de la forteresse de Szeged. Ou encore le marquis de la Vergne, général mortellement blessé lors du siège de Szeged en 1686 ou le général Mortaigne, un des premiers commandants de la forteresse de Szeged, en 1691...

 

   

   
Pierre Richard, baron de Serrière (57) était l'un des trois commandants de la forteresse de Szeged. Il naquit a Pont-a-Mousson en 1686, année de la libération de Szeged du joug des Turcs. Soldat vaillant et énergique, il occupa le poste de commandant de la forteresse de Szeged pendant plusieurs années. C'est en 1752 qu'il mourut à Szeged et c'est là qu'il fut enterré, également à l'église des Cordeliers. Au sanctuaire de l'église, une plaque de marbre garde la mémoire de cet excellent commandant de la forteresse; on peut y lire: "DOM ET MEMORIAE OPTVMI DVLClSSQVE COlVGIS PETRI. RlCHARDI. L BARONIS DE SERJERE rRIBVNJ OUM LEGIONlS CAROlO LOTHARINGICAE TUM PRAESIDJO AGRIENSJ ANNlS VI AC DEMVM SZEGEDIENSI ETCONHN. TIBISCANIS AN.TV PRAEFECTI A. CH. MD. CLXXXVI. XIX. IDVVM AVG. MVSSIPONTI IN LOTHAR. NAn QVI ACCEPTJS IN PRAELlO AD MOLLMTZ CVM BORVS INITO ADVERSO CORPORE VVNÉRrBVS DECORVS CVM FIL FRANCISCO. MENSE XXX ET IOSEPHO. MENSE IV. A NATIVITATE coste xssrrrvns. HEIC srrvs EST ELISABETH NATA CQJ,iES A. BV1TLER MOERORE CONFECTA IN SOlATJVM IACTVRAE SOLA MORTE REPARABll.US H. M. P. BENE VIXJT ANN. LXV.MEN. XI DIES XJV OBm vr V1XlT A. CH. MDCCLIT PRID . CAl.END. AVG. VT MORTO EVENlAT QVAM VNENS PROMERVIT FELIX IMMORTAUTAS DIC BONA VERBA VlATOR ".  

Théodore François, comte Despilliers fut colonel commandant du régiment Mercy, ensuite général-major au service de l'empereur.
En 1723, Despilliers fut nommé commandant de la forteresse de Szeged, où il mourut en 1728. Inscription : "SISTE VIATOR IACENTISQVE 114lC,'?A MENTE CONSIDFR.-\line IIIC ENTM TUMLlLATll S LACET .-?MUS HEH OS EXCHL\uS DNUS D:"US THEO DORUS FRAN / COMES DE PILUERS.BEL LlGER ST RENUUS. QUl flOSTE.....QUOTlES VI DIT, SER10 FUGAVlT nosnnt VICIT CUI SEXA GESIMUS QUARTUS ANNUS FILUM VITAE PRAEcmrr DIE VIGESI ~1A SEPTIMA AUGUSTI".

 

 

RÉgiment de Lorraine À Szeged

De nombreux princes et officiers lorrains ont prêté leurs forces et leurs armées aux troupes autrichiennes qui luttaient contre l'envahisseur turc.

Un régiment "de Lorraine" était cantonné à Szeged et on voit encore quelques vestiges de son casernement (forteresse).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

– Descendants de colons banatais : les noms d'origine française dans la ville
Plus ou moins déformés par la transcription phonétique, beaucoup de noms rappellent ceux de Lorraine

– Inondations - La générosité des Français lors des crues désastreuses de 1879
Devant l'ampleur de la catastrophe, les secours se sont organisé en Europe et ailleurs.

– La ville où le Jungenstyl le dispute au classicisme Marie-Thérésien
L'art du début su XXè siècle est au coin de chaque rue.

– Cuisine et gastronomie à Szeged
Salami, Paprika, Goulash ou autre Pörkölt

– Histoire : Napoléon de retour de Wagram
Une halte après la victoire

– Commémorations
Chaque année, festival de musique et défilés historiques précèdent la fête nationale du 20 août.

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Date de mise en ligne : 9octobre 2006
Data de mise en place dudomaine : 13 novembre 2006
 

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