Arts et architecture
Szeged (Hongrie), la ville où l'Art nouveau (Jungenstyl ou Secessionsstil) le dispute
au classicisme Marie-Thérésien
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L'hôtel de ville Jungenstyl de Szeged |
À la fin du XIXe siècle, le Banat et la région de Szeged étaient en plein essor économique. Industrie et agriculture exportaient et les villes exploraient les nouvelles technologies, comme l'éclairage au gaz ou les tramways, par exemple. C'était aussi le temps des recherches intellectuelles et artistiques.
À Szeged, particulièrment se développa un nouveau mode d'expression artistique que les Allemands appelèrent Jungendstyl, les Français Art nouveau et les Hongrois Style Secession. En Lorraine, à la même époque, on connaissait déjà l'école de Nancy avec Gallé, Prouvé, Grüber et autres.
À Szeged, c'est surtout en architecture que le mouvement fut remarquable. Portes, fenêtres, grilles épousèrenet les formes arrondies des constructions, donnant à la ville un air de nouveau dans un environnement lourd et massif constitué par les constructions de l'époque de Marie-Térèse d'Autriche.
Aujourd'hui les restaurations des oeuvres Jugenstyl vont bon train dans la ville. Le contraste avec la grisaille des vieux immeubles classiques n'en est que plus séduisant.
L'hôtel Reök-Palota
est un exemple remarquable des constructions dans le style Jungenstil. Le projet de construction date de 1907 par l'architecte Ede Magyar. Le premier propriétaire fut le richissime Iván Reök, hydrologe, ingenieur en constructions.
Descendants de colons banatais : les noms d'origine française dans la ville
Plus ou moins déformés par la transcription phonétique, beaucoup de noms rappellent ceux de Lorraine
Inondations - La générosité des Français lors des crues désastreuses de 1879
Devant l'ampleur de la catastrophe, les secours se sont organisé en Europe et ailleurs.
Cuisine et gastronomie à Szeged
Salami, Paprika, Goulash ou autre Pörkölt
Histoire : Napoléon de retour de Wagram
Une halte après la victoire
Histoire : Princes lorrains et Cordeliers
Dans l'église, les tombeaux du baron de Serrière et du comte Despilliers, colonel commandant du régiment Mercy.
Commémorations
Chaque année, festival de musique et défilés historiques précèdent la fête nationale du 20 août.
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